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MAËVA ET ANTOHNY

MAËVA ET ANTOHNY

Nos incontournables de la Dominique

Itinéraire en détails et nos incontournables de la Dominique

Si tu lis cet article, c’est que tu envisages de bientôt découvrir l’île de la Dominique. Peut-être que tu souhaites tout simplement, connaître nos incontournables de la Dominique. Dans les deux cas, tu te trouves sur la bonne page. 

Ci-dessous, tu trouveras notre itinéraire en détails sur nos 10 jours passés à la Dominique. Pour toutes questions relatives à la préparation de ce voyage, on te conseille de lire notre article où on t’explique tout à ce sujet.

Sans plus attendre, on t’embarque dans notre voyage sur l’île de la Dominique.

Premier jour: Le village de Dublanc

Le départ de la Guadeloupe

Grand jour pour le départ vers l’île de la Dominique. Après pratiquement un mois de vadrouille en Guadeloupe, il est temps pour nous de quitter l’île papillon pour de nouvelles aventures. Ceci étant dit, revenons à ce fameux  grand jour. Le réveil sonne tôt en Guadeloupe, même très tôt…4h15. Néanmoins, c’est pour la bonne cause.
En effet, nous avons délibérément choisi de prendre notre bateau vers Point à Pitre depuis Marie-Galante à 6h du matin. Ceci, afin de prendre notre bateau vers la Dominique à 8h. 

Timing assez serré certes, mais on ne voulait pas perdre trop de temps dans les différents transferts.
Le début de la journée ne démarre pas de manière très optimale. En effet, notre patience est directement mise à rude épreuve. Pourquoi? Car dans la file pour acheter les billets pour le bateau, les antillais ne se gênent pas pour nous dépasser et ce, de toutes les manières possibles et imaginables. Après être rentrée dans un énième débat avec une dame , nous avons tout de même réussi à avoir notre bateau et ce, in extrémiste ouf.

La traversée de la Guadeloupe vers la Dominique avec la société maritime Express des îles n’est pas non plus de tout repos. Ayant oublié de prendre mon médicament contre le mal de mer, ce n’était pas forcément le trajet le plus agréable de ma vie. Décidément, drôle de matinée. 10h30, nous voici enfin arrivés dans la ville de Roseau, capitale de l’île de la Dominique. Nous avons déjà fort hâte de découvrir les incontournables de la Dominique. 

L'arrivée sur l'île de la Dominique

Changement de décor complet. Les rues, nous rappellent d’avantage celles d’Asie avec les différents vendeurs ambulants et les différents stands de fruits. Pour ce voyage, nous avons décidé de nous servir de nos jambes et d’utiliser les bus locaux pour se déplacer sur l’île. Beau challenge n’est-ce pas? Et ce, surtout avec nos gros sacs à dos. Après avoir déambulés dans quelques ruelles, nous trouvons le bus en direction du village de Dublanc.
C’est toujours un peu difficile de s’adapter à une nouvelle monnaie et à des nouveaux prix lorsqu’on change de pays. Cependant, on s’aperçoit assez rapidement de la grande gentillesse des dominiquais. Lorsque nous arrivons au village de Dublanc, c’est le soulagement. Nous sommes ici uniquement pour une nuit en attendant que notre logement dans le nord de l’île soit libre. En attendant, nous avons pu nous reposer et profiter du charmant village de Dublanc et de l’accueil chaleureux de ses habitants. Ce village ne fait pas partie des incontournables de la Dominique. Néanmoins, le lieu est tout de même très.

Deuxième jour: Cabrits National Park

Cette fois-ci, on prend nos gros sacs à dos direction notre logement situé dans le village de Paix-Bouche.
Ce dernier, se situe dans la partie nord de l’île. Ce village ne fait pas beaucoup parler de lui et pourtant, nous le mettons sans hésiter dans les incontournables de la Dominique.

Après avoir changé de bus à Portsmouth qui est la deuxième plus grande ville de l’île de la Dominique, nous arrivons dans notre nouveau chez nous. La vue y est juste incroyable. C’est à ce moment précis que nous avons vraiment réalisé que la Dominique, île réputée pour sa nature sauvage n’avait pas volé ce nom. Les paysages sont d’un vert éclatant. Nous sommes littéralement entourés de montagnes verdoyantes. On ne pensait vraiment pas que l’île de la Dominique avait autant de relief, c’est incroyable. Maintenant que nous sommes plus légers sans nos sacs, nous partons en direction du Cabrits National Park. De Portsmouth, il est assez facile de s’y rendre à pied. De plus, cela permet de découvrir un peu la ville et de se maintenir en forme.

Randonnées, ruines et fort

Ce parc national, abrite le célèbre Fort Shirley et quelques ruines datant du 18ème siècle. Il permet surtout de faire quelques petites randonnées dans une forêt et d’avoir une vue panoramique sur la baie. Dans le parc national, séjourne bon nombre de lézards, crabes mais aussi, des serpents. Toutefois, pas de panique. Ces derniers, sont inoffensifs et nous n’en avons vue aucun.

En marchant jusqu’au parc national depuis Portsmouth et en faisant quelques traces de randonnées dans le parc, tu arriveras très vite à tes 15 km de marche pour la journée. On te rappelle que le parc national, est conseillé dans tout les guides et fait partie des incontournables de la Dominique

Une bonne récompense t’attendra dans la ville. Effectivement, cette récompense, ce sont les délicieux kassav bread à la coco.

Lorsqu’il vient d’être fait et qu’il est tout chaud, c’est vraiment un régal.

Troisième jour: Indian River + Toucari Bay + Cold Souffrière

Indian River

Aujourd’hui n’est pas coutume, le réveil sonne assez tôt pour pouvoir naviguer sur la fameuse Indian River de bonne heure. Incontestablement, un des incontournables de la Dominique. Nous avons commencé notre balade sur la barque à 8h. Durant toute notre navigation, soit 1h30, nous avons uniquement croisé un autre couple.
En ce qui nous concerne, on ne peut que te conseiller de faire cette activité phare de grand matin.
Ceci, afin d’éviter la horde de touristes des paquebots de croisières qui débarquent tous aux alentours de 9h30.

La veille au Cabrits National Park, nous avions beaucoup échangé avec un ranger. Ce dernier, nous avait gentiment donné les coordonnées d’un guide certifié qui proposait cette excursion le long de l’Indian River.
C’est donc avec Avin, que nous sommes partis découvrir un des fleuves les plus populaires de l’île.

Quelques informations

Cette popularité, la rivière la doit au film Pirates des Caraïbes.
 En effet, en 2005, Disney a utilisé bon nombre de paysages de la Dominique pour tourner ce film dont, la fameuse Indian River. En premier lieu, la rivière tient ce nom de la population indigène qui vivait au bord des rivières.
Effectivement, ce qu’il faut savoir sur l’île de la Dominique, c’est que cette dernière, abrite une des dernières communautés  amérindiennes des Caraïbes. Ces derniers sont mieux connus sous le noms des « Kalinagos ».
Lors de l’arrivée des anglais, la population aborigène a été déplacée vers la côte est. Le nom de la rivière ne fait donc référence qu’à la population d’origine de l’île.

Il règne un calme absolu sur le fleuve et notre guide à l’oeil partout. C’est assez pratique pour nous montrer les différents oiseaux qui volent de branche en branche. En dehors de la beauté du paysage, cette excursion est surtout très enrichissante par rapport à l’échange que nous avons avec Avin. Il partage avec nous, son savoir sur l’histoire et les coutumes en Dominique. Nous ne pouvons donc que te conseiller de faire ce tour avec ce guide qui pourra te faire partager son amour pour la Dominique. 

Toucari Bay

L’avantage de se lever tôt, c’est qu’il est à peine 9h30 lorsque nous avons fini notre balade sur l’Indian River.
C’est donc parti pour une petite marche d’une heure pour nous rendre sur la plage de Toucari Bay.
Cette plage de sable noir est vraiment très belle. À notre arrivée, nous y croisons seulement 5 personnes.
C’est pour te dire à quel point les touristes ne se ruent pas sur la Dominique. Niveau snorkeling, cette plage offre également la possibilité de voir pas mal de poissons du côté des rochers. Si tu n’es pas du genre à aller dire bonjour aux poissons, il est important que tu saches que la plage est assez courte et qu’étaler son essuie n’est pas vraiment possible…sur du long terme. Toucari  Bay est pour nous un des incontournables de la Dominique à ne pas manquer.

La route vers Cold Soufrière

Après s’être rafraîchis et avoir séché avec le soleil, nous partons motivés vers Cold Soufrière. Ce n’était pas une des activités incontournables de la Dominique que nous voulions faire. Cependant, la curiosité nous a poussée à aller voir ce que c’était.
Après 1 h de marche, on réalise que les pentes sont justes trop ardues et abruptes. Pas un peu horrible mais vraiment beaucoup. On prend notre mal en patience en espérant voir passé un van mais en vain…Ce qu’il faut savoir avec les bus locaux, c’est qu’il y en a beaucoup le matin et en fin de journée. Par contre, en pleine journée c’est un peu différent et ça se joue entre ta chance et toi. Nous n’avions jamais fait cela auparavant mais pour la première fois, nous faisons usage de notre petit pouce et ça marche directement. Lorsqu’on voit les pentes cachées, on est bien contents d’être à l’arrière de ce véhicule. En outre, au plus on monte en altitude, au plus les vues sont justes incroyables. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que l’on voit.

Cold Soufrière

Malheureusement, quelques signes du passage de Maria sont toujours visibles. Certains palmiers sont littéralement sciés au niveau de la plante. Cela laisse imaginer la puissance de ce cyclone. Une fois arrivés au début du sentier de Cold Soufrière, nous débutons notre descente. Nous ne croisons qu’un autre couple sur le site. Arrivés en bas, c’est la déception. Les sources sont vraiment minuscules et il n’y a rien d’impressionnant à voir. Heureusement que nous n’avons pas marché deux heures en surmontant les pentes pour voir cela car sinon, on aurait été clairement très déçus. Sans aucun doute, les panoramas tout au long de la route valent clairement plus la peine que le site de Cold Soufrière en tant que tel. Nous ne classerons pas cette visite dans l’un des incontournables de la Dominique. Durant notre descente vers la ville, nous avons une fois de plus eu la chance d’être emmenés par un local jusqu’au bas de la ville. Décidément, les habitants de l’île ne finiront pas de nous surprendre avec leur gentillesse.

Quatrième jour: Trafalgar Falls + Wotten Waven

Une fois de plus, le réveil sonne assez tôt. Aujourd’hui, nous devons nous rendre dans le sud de l’île et plus précisément, dans la vallée de Roseau. Après avoir changé deux fois de bus et avoir parlé avec des locaux curieux, nous attendons que le bus soit plein pour démarrer. Effectivement, ici, les bus ne démarrent pas tant qu’ils ne sont pas remplis. Avec un peu de patience, nous voici enfin en route pour les célèbres: Trafalgar Falls. 

Après seulement quelques kilomètres de route, nous découvrons une autre facette de l’île, non loin de Roseau. Montagnes, petits villages, cours d’eau…La nature est omniprésente en Dominique.

Trafalgar Falls

Pour visiter les Trafalgar Falls, il ne faudra pas oublier d’emporter ton weekly pass. Le minivan, t’arrêtera juste à l’entrée. C’est une chance car lorsqu’on voit la raideur des pentes ardues pour y arriver, on aurait bien transpiré. Malgré sa réputation de lieu hautement touristique, nous n’avons croisé que 3 autres personnes sur le site. Ceci, nous a permis de pouvoir contempler ces deux magnifiques chutes d’eaux en toute tranquillité. La marche pour atteindre les chutes depuis le centre d’accueil n’est pas très longue. Il te faudra marcher entre 10 à 15 minutes, pas plus. Deux belles chutes d’eau appelées: The Mother and Father Falls t’attendront. Nous les mettons sans hésitation dans les incontournables de la Dominique.

Wotten Waven

De Trafalgar Falls, nous marchons une petite heure direction les fameuses sources chaudes de Wotten Waven.
À notre grande surprise, ce ne sont pas vraiment des sources d’eau chaudes naturelles comme on l’entends.
En effet, nous constatons que le lieu a été privatisé. Il faut de ce fait, payer un droit d’entrée.
Heureusement, les propriétaires n’ont rien enlevé au charme de l’endroit, bien au contraire. Tu pourras donc profiter de deux grands bassins d’eaux chaudes naturelles, le tout dans un décor enchanteur. De plus, les oiseaux Parrots seront présents pour te chanter leurs plus belles chansons en fond sonore

Le temps est très vite passé par ici et nous a presque fait oublier l’heure. C’est reparti pour une heure de marche afin d’atteindre la route principale. Ceci, pour prendre un bus jusqu’à Roseau. Cela fait à peine quelques jours et pourtant, on commence à reconnaître des visages familiers et à se faire saluer dans la rue. Les gens savent même où l’on va c’est pour te dire. L’avantage de visiter l’île à pied et en bus local c’est qu’on est aussi beaucoup plus proche des locaux et de leur manière de vivre. Wotten Waven est pour nous l’un des incontournables de la Dominique. Cela vaut donc bien quelques chaussettes transpirantes n’est-ce pas ?

Cinquième jour: Chaudière Pool + Batibou Bay

Chaudière Pool

Au programme du jour, la partie Nord-Est de l’île. Premier arrêt, le village de Bense où nous marchons une demi-heure afin d’atteindre le point de départ pour descendre jusqu’au Chaudière Pool. Il faut faire un peu attention à la descente car les pierres sont assez glissantes. Lorsqu’on arrive en bas, on a droit à un très beau décor et à une rivière à deux niveaux où il est possible de se baigner. Par contre, nous ne comprenons pas d’où vient le nom Chaudière Pool. En effet, l’eau était tout sauf chaude. Néanmoins, cela ne change en rien la beauté du lieu.
De nouveau, très peu de monde à cet endroit. Nous y avons uniquement croisé une famille de 4 et un autre couple. Près de la chute d’eau, il faut tout de même faire attention car c’est très profond et les courants peuvent y être très forts. Si ton planning le permet et que tu es dans le coin, tu pourras t’y rendre. La visite en vaut le détour et le décor très sauvage en fait un des lieux incontournables de la Dominique.

Batibou Bay

Après s’être rafraîchis, c’est parti pour une heure de marche jusqu’à la fameuse plage de Batibou Bay.
Depuis le panneau indiquant la plage, il faut compter plus ou moins 15 minutes de marche supplémentaire pour arriver à cette plage paradisiaque. Une des plages les plus populaires de l’île et on comprend tout de suite pourquoi. Plage déserte, cocotiers, palmiers, sable noir à perte de vue… Sans compter que le lieu est très bien entretenu.
En résumé, un vrai petit paradis. Malheureusement, le temps n’aura pas été avec nous ce jour là. Nous n’avons donc pas pu profiter comme nous le voulions de l’endroit. Malgré cela, nous avons pu être témoin de la beauté de cette plage et ne pouvons donc que te conseiller d’y aller. En ce qui nous concerne, ce lieu est clairement un des incontournables de la Dominique si tu aimes les plages style carte postale. Nous y sommes restés un peu plus d’une heure et avons croisé un couple à notre arrivée et la même famille qu’à la Chaudière Pool à notre départ.
Une fois de plus, nous avons donc littéralement eu la plage pour nous deux durant notre visite.
Pour information, il faudra payer un droit d’entrée de 13EC$ au monsieur qui tient le bar. Ne serait-ce que pour l’entretien de la plage, cela vaut clairement la peine. Seul petit bémol, lors de notre visite, le restaurant était fermé et nous commencions sérieusement à avoir faim.

Un dilemme s’est donc imposé. D’une part, retourner sur Portsmouth. D’autre part, essayer de joindre Calibishie à 1 heure de route à pied ? Motivés, nous optons pour la deuxième option mais sommes ravis de croiser un petit van après 20 minutes de marche. Nous profitons donc d’un bon lunch saveur créole en face de la mer dans le charmant petit village de Calibishie avant de rentrer dans notre petit village à Paix Bouche.

Sixième jour: Red Rocks + Point Baptiste Beach

Red Rocks

Dimanche, jour du seigneur, donc beaucoup plus compliqué de trouver un bus local qui roule vers le village de Calibishie. En d’autres termes, en direction de la plage de Point Baptiste. Après 1h10 d’attente, soit 20 minutes avant le délai maximum d’attente que nous nous étions fixé, un bus apparaît. Arrivés au petit village, nous marchons d’abord une petite dizaine de minutes pour accéder aux fameux Red Rocks. À l’entrée, se trouve un petit restaurant local qui malheureusement, été fermé lors de notre visite. Pour te rendre sur ces falaises, il te faudra également t’acquitter de la somme de 2$ pour aider à préserver les lieux. Comme à notre habitude depuis notre arrivée en Dominique nous pouvons profiter des lieux en tête à tête. Les vues sont splendides et on ressent toute la puissance de l’océan Atlantique. La couleur rouge des lieux reflète encore le souvenir de la lave qui a coulée entre Grand Baptiste Bay et Calibishie Bay. La combinaison du soleil des Antilles, de l’eau de mer et de l’oxydation du sol ont donnée cette belle couleur à ce lieu. Ce lieu très sauvage en vaut clairement la peine et fait partie des incontournables de la Dominique.

Point Baptiste Beach

En retournant sur tes pas et en te dirigeant vers la maison à fabrication de chocolat, tu pourras également trouver l’entrée vers la plage de Pointe-Baptiste. Il y a uniquement un restaurant pour se restaurer et les prix sont assez chers. En ce qui concerne la plage, on a droit à une vue de la mer frappant les roches de couleur rouge de plein fouet. C’est vraiment très beau à voir. Par contre, il y a pas mal de courant par ici et la mer peut être assez agitée.
De ce fait, les chaussures d’eau ne sont certainement pas de trop. On se mouille et on sort … Ne t’attend pas à rester dans l’eau très longtemps. Les vagues et le courant te donneront l’envie d’en sortir. Bonne petite halte pour piquer une tête. Cependant, en ce qu’il nous concerne, pas spécialement un des incontournables de la Dominique.

Septième jour: Morne Trois Pitons National Park

La route vers le Morne Trois Pitons National Park

Réveil à 6h15 pour se rendre dans le parc national de Morne Trois Pitons. L’objectif du jour est de rejoindre le village de Laudat afin de pouvoir marcher jusqu’au Freshwater Lake et au Boeri Lake. Coincés à l’intersection des Trafalgar Falls et du panneau pour: Middleham Falls, Freshwater Lake et Boeri Lake nous avons une fois de plus pu compter sur la gentillesse d’un habitant pour rejoindre le village de Laudat. Lorsqu’on voit le dénivelé qu’il y avait jusque là on en est d’ailleurs bien contents. Depuis l’intersection avant le village de Laudat, nous commençons donc notre marche en direction de Freshwater Lake. Petit conseil si tu utilises Mapsme, ne prends pas le chemin proposé sur ta droite qui longe la « pipeline ». C’est une route qui est interdite au public. De plus, ce chemin est sans intérêt. Nous avons vu le panneau d’interdiction une fois arrivée au lac.

Freshwater lake

Ceci étant dit, le Freshwater lake ne nous a pas vraiment séduit et ce même s’il fait partie des  incontournables de la Dominique. Par contre, il y règne une ambiance assez particulière. Entouré d’une légère brume et d’une végétation verdoyante, le plus grand lac de la Dominique dégage une ambiance assez mystérieuse.

Un panneau d’interprétation y est également disponible afin d’apprendre d’avantage sur la faune et la flore de cet environnement . En outre, tu pourras également y apprendre un peu plus sur l’histoire de cette région.
Dotée d’une géographie assez montagneuse, les anciens esclaves qui se sont échappés ont profité de leurs connaissances du terrain pour organiser une résistance. Autre fait intéressant à savoir est que le Freshwater Lake, est également la source de la rivière de Roseau.
Si tu le souhaites, tu peux également faire le tour du lac en 1 heure. Vue le temps brumeux du jour, nous avons plutôt préféré continuer vers le Boeri Lake.

Boeri lake

Le point de départ pour atteindre le Boeri Lake se trouve à 10 minutes à pied. Pour t’y rendre, il faudra tourner à gauche à l’intersection.
Ce lac, est beaucoup plus petit que le Freshwater Lake. Néanmoins, il possède la particularité d’être le lac qui se situe à la hauteur la plus élevée à la Dominique. Le Boeri Lake rempli un ancien cratère volcanique qui se situe entre le volcan du Morne Trois Pitons et le Morne Macaque. Pour arriver jusqu’au lac, il faudra compter plus ou moins 45 minutes de marche. Même si ça grimpe un peu, la marche, n’est pas très difficile. Par contre, il faut être assez vigilant car ça glisse pas mal.

Une fois arrivés au lac, il y a tellement de brouillard que nous n’arrivons même pas à dissocier l’autre côté du lac. Heureusement, après quelques minutes d’attente, la vue se dégage et nous pouvons enfin apercevoir l’autre côté de la rive. Notre avis sur le Boeri Lake est que celui-ci n’est pas particulièrement attrayant. Par contre, la marche pour s’y rendre est assez sympa et ce, surtout lorsque la vue est dégagée comme sur le chemin du retour.
N’oublie pas ta veste car là haut, il fait beaucoup plus frais que dans la ville. Même si ce lieu fait partie des incontournables de la Dominique, il ne figure pas dans notre top 10.

Huitième jour: Syndicate Falls + Segment 11 Waitukubili : Syndicate Estate jusqu’à Morne Balvine

Route vers les Syndicate Falls

Sur base des conseils des locaux que nous avons rencontrés, nous avons décidé de consacrer une de nos journées à la découverte des Syndicate Falls. Ces dernières, se situent dans le Parc National de Morne Diablotin.
Pour y accéder, c’est un peu sportif sans voiture, on t’explique tout ça.
Tout commence avec le point de départ pour mener au Syndicate Falls. En venant de Portsmouth, il faudra s’arrêter un peu avant le village de Dublanc pour atteindre l’entrée du parc. De nombreux fermiers travaillent à l’intérieur des terres et peuvent t’y emmener si tu es là de bonheur. Venant du nord et souhaitant déjeuner à notre aise ce matin, nous avons ratés ces fameux fermiers. Pris un peu au dépourvu, on a tout de même refusé de payer un chauffeur privé pour nous emmener jusqu’à l’entrée des chutes d’eaux. Tous les locaux nous ont traités de fous de vouloir le faire à pied mais qu’importe. Il est encore tôt et notre motivation est encore au beau fixe. De ce fait, nous saisissons l’occasion et commençons à marcher.

Syndicate falls

Très vite, nous comprenons que ça ne va pas du tout être facile. On ne fait que grimper, grimper et grimper.
Nous qui voulons faire un bout du fameux sentier de randonnée Waitukubli Trail aujourd’hui…Vue comme c’est parti, on arrivera à peine au début du sentier de la randonnée qu’on pourra faire demi-tour pour rentrer avant la tombée de la nuit. Après avoir marché pendant 1 heure, nous entendons de loin le moteur d’une voiture.
Bingo, un fermier qui n’a pas dû entendre son réveil ce matin se dirige dans notre direction.
Ni une ni deux, on lui fait notre plus beau sourire pour lui demander de nous emmener au début du sentier pour aller voir la cascade d’eau.

Au plus on avance, au plus on se dit qu’on a de la chance d’être tombés sur ce monsieur. On ne sait pas combien de temps on aurait mis pour monter tout ça. Une chose est certaine, ça aurait été très long. Arrivés au début du sentier, il suffit de marcher un petit quart d’heure pour atteindre la chute d’eau. Par contre, on te prévient, tes chaussures vont y passer. En effet, il sera impératif de mouiller tes pieds pour traverser la rivière afin d’atteindre la fameuse cascade.

Syndicate Estate

Cette dernière, est vraiment très belle et le décor dans lequel elle se situe l’est tout autant.
Nous croisons 3 autres couples durant le temps passé à admirer cette petite merveille ce qui n’en fait nullement un endroit surchargé niveau touristes. Le Syndicate Estate, est également un des meilleurs endroits où tu auras peut-être la chance d’apercevoir les fameux oiseaux Jaco et Sisserou. Nous n’avons malheureusement pas eu la chance de pouvoir les prendre en photos. Néanmoins, on peut te dire que tout au long du chemin, tu seras accompagné par des jolis petits chants d’oiseaux.

Segment 13 du Watikubuli Ttrail

Il ne reste désormais plus qu’à atteindre la réserve de Syndicate afin de démarrer la randonnée officielle.
Motivés comme d’habitude, on commence à pied. On marche, on marche, on marche, jusqu’à ce que…
Re-bingo, deuxième véhicule pour bibi et bibo. Ça tombe bien car une bonne drache tropicale commence à s’abattre sur nos têtes. Lorsqu’on voit la route qu’on aurait du parcourir à pied, on se dit qu’on a vraiment eu beaucoup beaucoup de chance de tomber sur deux véhicules. Arrivés à la réserve, nous atteignons le point de départ pour entamer le segment 11 du fameux Waitukubuli Trail. Le segment dure 2 heures et ne peut plus être parcouru en entier à cause des dégâts causés par la tempête Maria.

Le début de la randonnée se passe plutôt bien: sentier dégagé, pas trop de boue. On commence à peine à se réjouir qu’on commence à apercevoir des énormes troncs d’arbres qu’on va  devoir escalader. À cela s’est rajouté: des chemins super glissants et étroits en pleine forêt, des routes tellement abruptes qu’il a fallu utiliser une corde pour descendre et une grosse chute sur les fesses pour bibi. E résumé, autant te dire que lorsqu’on a commencé à apercevoir un toit de maison on était ravis. Très bonne expérience pour découvrir la forêt luxuriante de la Dominique. Néanmoins, à éviter les jours où il a plu tellement ça glisse. La météo ne s’y prêtait pas et pourtant nous avons quand même aimé ce segment. Nous le mettrions dans les incontournables de la Dominique pour sa nature luxuriante. Essaye quand même d’éviter de la faire les jours de pluie.

Neuvième jour: Transfert + Emerald Pool

Transfert

Grosse journée transfert aujourd’hui. Départ depuis le village de Paix-Bouche pour arriver au village de Corona (oui à l’époque, ce n’était qu’un nom de village). Le tout, avec nos sacs à dos, juste FORMIDABLE. Après avoir pris un premier van de Paix-Bouche à Portsmouth, un deuxième de Portsmouth à Roseau, un troisième de Roseau à Corona et s’être trompés d’arrêt  à cause d’un mauvais point gps, nous voici en train de marcher 1 km. En outre, avec nos sacs à dos et en bord de route dans des tournants en pleine montagne. Arrivés devant une maison qui ressemble à la description donnée, nous nous faisons d’abord agressés par deux vilains chiens avant d’être accueilli par Karen.

Nous sommes clairement heureux d’être enfin arrivés à notre nouveau logement. La vue y est également très belle. Par contre, c’est impressionnant comme il fait plus frais.

Emerald Pool

Au programme pour aujourd’hui, Emerald Pool. Pour y arriver, nous prenons un van que nous avons stoppé sur la route et qui nous a ensuite déposé à l’entrée du site. Rien de plus facile. Par contre, pour la première fois depuis notre arrivée, nous voyons à quoi ressemblent les sites les jours où les bateaux de croisière accostent au port.

Il y a des bus remplis de touristes qui font en une journée des stops dans les principaux centres d’intérêts de l’île, dont Emerald Pool. Petite piscine naturelle entourée d’une belle forêt tropicale comme on les aime. La température de l’eau est assez fraîche mais cela fait du bien les jours de grosses chaleurs. Cette piscine naturelle qui est d’ailleurs inscrite au Patrimoine mondiale de l’UNESCO est située dans le Parc National de Morne Trois Pitons. Elle trouve son origine dans les eaux émergentes des montagnes avant de chuter à 12 mètres dans un bassin. Finalement, elle termine sa chute pour se mélanger au reflet du soleil ce qui donne comme résultat, cette couleur émeraude. Pour les plus sportifs, le segment numéro 5 du Waitukubili Trail y est accessible. 

Dixième jour: Scott Heads + Champagne Reef

Scott Heads

Après avoir bien visité le nord de l’île, nous voici désormais en route vers le sud de la Dominique. On dirait même plus, l’extrême sud. Le fameux Scott Heads ou Cashacrou qui est le terme caribéen pour décrire cette forme si particulière de la baie de la Soufrière. La raison pour laquelle ce point de vue est aussi populaire, c’est qu’il permet d’observer la mer des Caraïbes ET l’océan Atlantique séparé par un brève bout de terre. Un peu de sable et de pierre séparent ces deux mers qui chaque jour, sont alimentées par les vagues. La vue de Scott Heads est accessible depuis le petit village de pêcheur. L’un de nos coups de coeur et donc, de nos incontournables à la Dominique

Champagne Reef

À une petite dizaine de kilomètres de Scott Heads, se trouvé également une des plages les plus réputées de l’île: Champagne beach. La raison pour laquelle cette plage est connue est due à ses fonds marins.
En effet, ces derniers sont réputés comme étant les plus beaux de l’île. Une autre particularité du site, est qu’il te permettra de pouvoir observer des petites bulles provenant du sol. Une île volcanique on nous avait dit n’est-ce pas ?

Le snorkeling était sympa. Cependant, rien d’extraordinaire à notre goût. Il faut avouer que depuis le début de notre périple dans les Caraïbes, nous n’avons pas été subjugués par la beauté des fonds marins en snorkeling.
Est-ce parce que nous n’avons pas plongé ou que nous ne pouvons pas nous empêcher de comparer avec les splendides fonds marins d’Asie ? On ne sait pas…Mais rien n’empêche que c’est tout de même joli à voir.
Si jamais tu n’as pas ton matériel de snorkeling, pas de problème, il y a la possibilité de louer ton matériel sur place. Si tu as déjà vu de très beaux fonds marin dans ta vie, tu risques d’être déçu. Si non, tu mettras champagne Reef dans les incontournables de la Dominique.

Onzième jour: Boiling Lake + Titou Gorge

La route vers le Boiling Lake

Le meilleur des incontournables de la Dominique… Car apparemment, il est de coutume de laisser le meilleur pour la fin. Pari risqué mais après plusieurs jours d’hésitation, nous avons finalement décidé de faire le fameux Boiling Lake sans guide. Pour ce faire, on ne veut prendre aucun risque. En d’autres termes, téléphones chargés au max, réveil matinal à 5h30, proches avertis, et plusieurs cartes de randonnées téléchargées. Finalement, on aura utiliser nos cartes juste pour confirmer notre chemin. 

En effet, n’ayant pas de voiture et n’ayant pas trouvé de chauffeur à un prix qui nous convenait (oui on est difficile), on a relevé le pari d’arriver au début de la randonnée pour max 8h. Pour le premier bus qui se dirige vers Roseau c’est goal. En étant sur le bord de route vers 6h15 nous n’avons pas dû attendre très longtemps pour avoir un bus local. En ce qui concerne le bus vers Laudat, c’est une autre histoire. Le bus pour se rendre vers Laudat se prend en face de l’entrée du jardin de Botanique de Roseau.

Malheureusement pour nous, nous avons raté le bus et ne voulons pas prendre le risque d’arriver trop tard à l’entrée du sentier. Par hasard, nous tombons sur un agréable chauffeur qui nous a proposé de nous emmener à l’entrée du sentier du Boiling Lake pour 25EC$. Cette journée commence à merveille avec une très chouette rencontre.

Boiling Lake (1ère partie)

7h30 et nous voici déjà arrivés sur les lieux pour commencer notre randonnée. Top, on en attendait pas autant.
En arrivant, nous voyons une seule voiture garée. Nous en déduisons donc que d’autres personnes doivent également être en route.

Ni une ni deux, nous commençons donc cette randonnée de 6h. La première partie se fait dans une espèce de forêt avec beaucoup de rondins de bois. La montée se fait en douceur car avec les différentes marches on ne ressent pas forcément le fait qu’on monte en altitude. Cette première partie, nous l’avons faite en plus ou moins 45 minutes. Une fois arrivés à la rivière et après l’avoir traversée, il y a un petit effort à fournir niveau grimpette. Les marches permettent de prendre de la hauteur tout en faisant usage d’un terrain balisé.

La Vallée de la Désolation

Arrivés en haut, cela continue à monter et à monter. À l’allée, nous étions principalement dans les nuages donc ce n’était pas vraiment idéal pour profiter de la vue. Comme si cela ne suffisait pas, voici aussi la pluie qui se rajoute au spectacle. Pas la petite pluie en guise de crachat mais vraiment la grosse drache qui transforme les sentiers en mini-rivière. Juste à pique pour entamer la partie « escalade » de la randonnée…Car oui après avoir monté pendant 4km, il faut maintenant descendre jusque dans La Vallée de la Désolation. La pluie rajoute un peu plus de dangers car les pierres sont glissantes. Mais heureusement, des cordes ont été rajoutées aux passages un peu plus dangereux. De ce fait, en prenant son temps il n’y a pas de soucis.

Nous voici donc arrivés à la fameuse vallée de la désolation. Une fois de plus, on se sent vraiment tout petit face à tout ça. C’est la partie la plus critique au niveau du chemin donc nous ouvrons bien les yeux. L’odeur des fumerolles est de plus en plus forte, l’eau bout et de la fumée s’évapore à certains endroits. Sans vouloir être nonchalant, on distingue clairement où mettre ou ne pas mettre ses pieds. Petit conseil, pour quitter la partie des fumerolles, il faudra rester du côté droit. Ne jamais mettre ses pieds dans l’eau sans avoir mis ses mains au dessus pour vérifier que la température ne soit pas trop élevée.

Après avoir traversés quelques petits passages un plus techniques mais accessibles si on fait attention, on arrive à de très jolies cours d’eaux colorées. Les décors sont vraiment très jolis. Entre temps, ce n’est pas tout ça mais ça continue de grimper. On voit de loin s’échapper un peu plus de fumée qu’ailleurs, pas de doute c’est certainement derrière que se trouve le fameux Boiling Lake. Juste avant d’arrivés au sommet, nous croisons un autre couple avec un guide (ceux à qui appartenait la voiture vue à notre arrivée). Après les avoir salués et avoir marché encore un bon 5 minutes nous arrivons enfin à notre objectif. 

Boiling Lake 2ème partie

Nous avons devant nous, le deuxième plus grand lac bouillant au monde et ce, uniquement pour nous deux.
N’est-ce pas un beau cadeau de St-Valentin ? La vue sur ce lac est juste impressionnante. On y voit les bulles qui témoignent de l’activité volcanique de l’île. Une eau bouillante d’au moins 82° degrés juste là sous nous yeux.Après avoir bien profité de ce spectacle rien que pour nous, un autre couple arrive sur les lieux avec un guide. On décide donc de tout doucement rebrousser chemin afin de pouvoir encore profiter du fameux Titou Gorge. Sur le chemin du retour, nous croisons quelques petits groupes avec guide et deux groupes qui ont fait la randonnée sans guide comme nous. Le sentier n’est certainement pas envahi de monde mais nous ne regrettons pas de nous être levés tôt afin d’avoir pu profiter de ce sentiment d’être « seul au monde » durant toute notre randonnée.

Le retour se fait beaucoup plus rapidement que l’allée. Finalement, nous avons mis 5h30 pour faire cette randonnée aller/retour. Avec le recul, nous pensons avoir lu des récits qui nous ont un peu effrayés pour rien.
En effet, la randonnée est physique mais pour des personnes qui marchent assez régulièrement elle est tout à fait faisable. Ce n’est pas une course donc chacun le fait à son rythme. Pense juste à partir assez tôt si tu n’es pas très rapide afin de ne pas devoir te stresser avec le temps. Cette journée a été la plus belle passé à la Dominique.
Le Boiling Lake est tellement impressionnant. On aurait pu y rester la journée entière. En plus d’être l’un des incontournables de la Dominique, ça sera même l’un des incontournables de nos trois mois passé dans les Antilles. Ne pars pars de la Dominique sans avoir vu cet endroit magique.

Le Boiling Lake, avec ou sans guide?

C’était la grande question du jour. Personnellement, nous ne pensons pas qu’un guide soit nécessaire pour trouver ton chemin. Nous avions téléchargé les cartes de randonnées sur différentes applications, notamment,  MapsMe et WikiLocs. Finalement, nous avons sortis nos téléphones uniquement dans la Vallée de la Désolation et ce surtout, pour avoir la confirmation que notre intuition était bien la bonne. Les routes sont assez bien marquées et on y voit clairement les pas des différents marcheurs. Par contre, ce que nous ne pouvons juger c’est bien évidemment, les échanges et les différentes explications qu’un guide peut offrir.

Titou Gorge

L’entrée du Titou Gorge se trouve à droite, en sortant de la forêt qui marque le début et la fin du sentier vers le Boiling lake. Comment te dire…Il faut y rentrer pour prendre conscience de sa beauté. Étant les premiers arrivés, nous avons pu une fois de plus profiter des lieux à nous deux. L’eau est très fraîche, même très très fraîche. Néanmoins, ça fait du bien après cet effort fourni de plusieurs heures. L’intérieur des gorges est juste splendide.
On a l’impression de se retrouver dans un film d’aventure. C’est super de terminer la Dominique par cette magnifique journée.
Le Boiling Lake et le Titou Gorge auront clairement étaient notre coup de cœur de la Dominique.

Si tu cherches un bon guide pour l’ascension du Boiling Lake, on t’invite à nous laisser un commentaire.
Nous te mettrons avec plaisir en contact avec un guide expérimenté sur place.

Douzième jour: Transfert vers la Martinique

Ça y ‘est, la Dominique c’est terminé. Nous repartons le cœur et la tête remplis de la gentillesse des habitants de l’île et des magnifiques paysages que nous avons pu voir. Même si c’était plus sportif, nous ne regrettons en rien d’avoir voyager de cette manière. Nous pensons sincèrement que le fait d’avoir pris des bus locaux et d’avoir beaucoup marché nous a permis de nous rapprocher de la population et de la culture des dominiquais. Ce bref séjour fût une magnifique parenthèse dans notre escapade antillaise et nous confirmons bien que le nom d’île nature est amplement mérité. Notre itinéraire peut évidemment être complété par d’autres incontournables de la Dominique. Néanmoins, par manque de temps, nous n’avons pas pu tout visiter. Ce sera une raison supplémentaire pour y revenir.

Dernier bus local avec nos sacs pour nous rendre à Roseau où nous devons prendre notre bus direction la Martinique. Si le trajet en bus s’est bien passée il n’en va pas de même pour le trajet en bateau. En effet, l’horaire a changé et le bateau partira avec 3 heures de retard. À cela, on peut rajouter le fait que le trajet en mer était juste horrible. J’ai bien failli mourir une dizaines de fois dans ma tête. En résumé, un trajet des plus formidables. 

Heureusement, notre arrivée en Martinique s’est elle très bien passée. Nous sommes déjà impatients de découvrir ce que la fameuse île aux fleurs a à nous offrir.

Bilan

L’île de la Dominique, l’île nature. En se rendant sur cette île, son nom devient une évidence. Nous y sommes allés, un peu par hasard. C’était l’occasion de couper un peu la route entre la Guadeloupe et la Martinique mais cette île ne faisait clairement pas partie de nos priorités. Pourtant, nous avons été entièrement séduits et conquis par cette dernière. Certainement, la plus belles des surprises de notre périple dans les Antilles. On te conseille vraiment d’y aller si tu aimes la nature, la diversité et surtout, l’authenticité

Points forts

  • Nature
  • Gentillesse de la population
  • Diversité des choses à faire
  • Caractère authentique de l’île

Points faibles

  • Sentiers de randonnées qui sont parfois à la limite de l’expédition sauvage
  • Le manque de choix dans les épiceries
  • La fréquence de passage des vans qui est plus faible le dimanche

Nous espérons que notre récit de voyage pourra t’aider dans l’élaboration de ton itinéraire pour un voyage à la Dominique. Si tu as pu faire d’autres incontournables de la Dominique, nous t’invitons à nous laisser un commentaire pour aider les prochains voyageurs qui liront cet article.

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[…] les détails de notre itinéraire et de nos aventures sur l’île de la Dominique, c’est par ici que cela se […]

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[…] Nos incontournables de la Dominique […]

gaborieau
gaborieau
1 année il y a

super blog, bravo pour la restitution de vos expériences,

nous y serons fin janvier 2023 , et peut-être que la recommandation d’un guide serait sympa.
Nous n’avons autant de courage pour réaliser un blog après nos voyages, donc bravo à vous.

Alixia
Alixia
1 année il y a

Bonjour Anthony et Maëva ! Je vais passer un mois en Dominique en janvier 2023, et j’ai religieusement lu le compte-rendu de vos aventures là-bas ! Une question subsiste, assez pratico-pratique : pour l’argent, comment avez-vous fait ? Avez-vous fait changer des € en EC$ avant de prendre l’avion ? Avez-vous changé ou retiré sur place ? J’ai lu que les hébergements affichaient les prix en US$, est-ce qu’il y a des endroits où vous avez été contraints de payer en US$ ? Je suis française d’origine mais vivant au Canada, je n’ai malheureusement pas les cartes les plus intéressantes… Lire la suite »